Si l’augmentation de la part du végétal en ville joue un rôle crucial dans la lutte contre les îlots de chaleur urbains, l’arbre doit y être abordé comme une question systémique, en interface avec l’air, le sol ou l’eau. Pour Frédéric Ségur, il faut renouer avec la connaissance de la foresterie urbaine, de façon à retrouver l’intelligence des arbres et battre en brèche les présupposés sur leur durée de vie en ville. Au-delà des annonces politiques, il s’agit de planter bien (plutôt que beaucoup), d’offrir de bonnes conditions de développement, un espace et un sol vivant, de tenir compte des écotypes, mais également de faire évoluer la palette végétale en fonction du réchauffement climatique.