Au-delà de l’intelligence singulière

  • Publié le 7 octobre 2021
  • Agnieszka Kurant

En expérimentant dans ses œuvres des formes d’intelligence collective, Agnieszka Kurant favorise l’émergence de formes inédites à partir d’une multitude d’interactions entre agents. Elle « métabolise » ainsi les processus de production du vivant et plaide pour des œuvres complexes, hybrides et collectives, jamais achevées, évoluant en temps réel et impliquant une « polyphonie d’agentivités ». Par la mise en place de processus dont elle perd intentionnellement le contrôle, en s’appuyant sur l’IA ou sur des processus géologiques ou vivants, ses œuvres s’affranchissent des formes fixes et stables.

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Michel Blazy est un artiste « dompteur », dont le travail résulte de collaborations avec des escargots, des moustiques, des moisissures ou encore des bactéries. Exposé au Portique (Centre d’art contemporain du Havre) jusqu’au 18 décembre, il interroge au travers de ses œuvres vivantes la temporalité de l’art et les frontières entre vivant et non-viviant, naturel et artificiel. Extrait de l’article Encourager la matière publié dans STREAM 04 : Les Paradoxes du vivant

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Pour un art radicant

Nicolas Bourriaud

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Pour un art radicant

« Nous serions entrés, nous dit-on, dans l’ère de la globalisation culturelle. Nous vivrions à l’ère 
du multiculturalisme, à une époque d’hybridations, de croisements entre les traditions et les manières de faire, de réseaux mondiaux. » Nicolas Bourriaud est historien de l’art, critique d’art, théoricien et commissaire d’exposition. Depuis 2016, il assure la direction du futur Montpellier Contemporain (MoCo).

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L’âge de la discontinuité

Si la révolution urbaine se fait si pressante, si rapide et violente, c’est bien parce qu’elle est poussée par une nécessité impérieuse, née de l’accroissement spectaculaire de la population mondiale. À l’horizon du milieu du XXIe siècle, l’humanité aura triplé, et nous faisons face au terrible défi de loger tous ces hommes à venir. Ce basculement brutal de l’humanité suppose aussi de nouvelles façons de vivre notre temps d’homme. Le sociologue Jean Viard nous explique les liens entre l’urbanisation globale accélérée et la révolution démographique que nous vivons, celle des vies complètes et discontinues, mais il revient également sur la place du temps et le rôle du collaboratif dans l’amélioration de nos modes de vie. Jean Viard est sociologue, économiste, et directeur de recherche associé au CNRS et au Cevipof. Il est aussi directeur des éditions de l’Aube.

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