Pour une reliance des sciences

  • Publié le 7 octobre 2021
  • Jérôme Gaillardet
  • 5 minutes

Le géochimiste Jerôme Gaillardet étudie la « Zone Critique » de la Terre, cette fine pellicule habitable où les interdépendances entre vivants et non vivants sont observables.  Pour comprendre le fonctionnement de ce système complexe, impossible de scinder les sciences en métiers distincts. Il participe donc au projet novateur de mise en place d’observatoires interdisciplinaires.

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Coévolutions urbaines

La perspective du paléoanthropologue est celle du temps long : Pascal Picq analyse l’évolution de la lignée humaine au regard de celle de son habitat. Il met notamment en lumière la façon dont l’évolution des modes de travail, tout au long de l’histoire, a constitué un moteur de transformation radicale des formes urbaines. Estimant que les conditions sont aujourd’hui réunies pour une phase de l’évolution de la ville, il plaide pour de nouveaux nomadismes, en termes d’habitat et de modes de déplacement, ainsi que pour des modes de vie organisés selon des modèles de fusion-fission. Il prône également le retour de l’anthropologie dans la ville, afin de permettre sa réappropriation par les habitants.

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Expérimenter et transmettre un nouveau droit écosystémique

La remise en question de la vision binaire du monde issue de la modernité, qui séparait nature et culture, interroge en profondeur notre rapport au vivant et la place que nous lui accordons. Si nous dépassons notre anthropocentrisme, comment donner un nouveau statut à la nature, de façon à mieux la préserver ? Pour Marine Calmet, il s’agit de sortir de l’esprit de domination et des logiques productivistes de croissance pour raisonner en termes de communs et de protection du vivant. Avec le programme pédagogique prospectif Wild Legal, elle explore et imagine, à partir de cas d’étude concrets, la création de nouveaux outils juridiques, notamment autour du concept d’« écocide », pour défendre l’environnement et imaginer des types de gouvernance articulant plus harmonieusement les échelles du local et du global.

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Ré-habiter les biorégions

Docteur en architecture, Mathias Rollot nous présente le concept de « bio région », imaginé dans les années 70 aux États-Unis comme un outil pour décrire la possibilité d’inventer de nouveaux modes de vie. En dépassant les limites administratives, il permet de déployer un imaginaire plus qu’une cartographie finie, d’un territoire à habiter mieux, à ré-habiter.

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