Aménager le temps, accéder à l’espace

  • Publié le 17 janvier 2022
  • Sonia Lavadinho
  • 3 minutes

L’anthropologue et géographe Sonia Lavadinho travaille depuis quinze ans sur les enjeux de mobilité durable, et notamment sur la façon dont l’aménagement des villes peut renforcer la marchabilité. Selon elle, passer de la « ville fonctionnelle » à la « ville relationnelle » est avant tout une question de temps.

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Prendre soin de la ville relationnelle

Le géographe et directeur de l’École Urbaine de Lyon Michel Lussault, remet l’attention au coeur de l’urbanisme, via le concept de one health. Au travers de la pandémie, qui accélère la dématérialisation de nos rapports humains, il nous invite à réfléchir aux relations indispensables à protéger.

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À l’école de l’Anthropocène urbain

Répondre au défi de l’Anthropocène passe par une action sur les villes, parce qu’elles concentrent les enjeux, mais également parce que leur désirabilité ne baissera pas malgré les crises. Selon Michel Lussault, l’urbanité propre à la « ville relationnelle » reste essentielle comme expérience de l’altérité, et en ce sens le tout-numérique (dont le télétravail généralisé) représente un projet de « contre-société ». La complexité croissante de l’urbanisation planétaire renforce l’inscription systémique des villes et pousse l’urbanisme vers une interdisciplinarité croissante, démarche qu’il promeut au sein de l’École urbaine de Lyon, notamment autour du concept de « santé commune », conçu pour aborder spatialement des questions de justice sociale, de santé publique et de réparation des écosystèmes.

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Habiter la mobilité urbaine

Nous faisons face à la nécessité d’enclencher une transition comportementale pour accompagner les transitions écologiques, urbaines et économiques. L’espace influençant les comportements, Sonia Lavadinho plaide pour une « ville relationnelle » qui favorise leur évolution. Tout comme la ville elle-même, la mobilité pourrait ne plus être perçue comme purement fonctionnelle, mais prendre une dimension événementielle. L’enrichissement de l’expérience urbaine, par la multiplication des micro-événements et des interactions sociales, modifierait ainsi notre relation spatio-temporelle à la ville et encouragerait l’adoption de comportements vertueux.

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