Comment féminisme et urbanisme peuvent s’influencer ?

  • Publié le 7 août 2017
  • Diann Bauer
  • 3 minutes

Diann Bauer est artiste et cofondatrice du collectif Laboria Cuboniks, qui a lancé le mouvement Xénofémiste – un féminisme du XXIe siècle, qui prend en compte la révolution liée au développement des nouvelles technologies, et veut en faire un outil de lutte. Le Xénoféminisme soutient que la marginalisation n’est pas un obstacle, mais au contraire, une arme dans le combat pour l’émancipation des individus. Être marginalisé permet en effet de développer sa conscience et de redéfinir son identité.
Elle nous décrit comment ses études en architecture et en urbanisme ont inspiré sa pensée, et, inversement, comment les recherches artistiques et féministes dans lesquelles elle s’est lancée peuvent influencer l’urbanisme aujourd’hui. Elle revient également plus en détail sur la notion de conscience, qui occupe ses recherches actuelles.

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Le rapport de l'artiste à l'architecture

Xavier Veilhan est artiste plasticien. Il représente la France à la 57e édition de la Biennale de Venise. L’artiste ayant collaboré à de nombreuses reprises avec l’agence PCA-STREAM, nous l’avons interrogé dans le cadre du documentaire « PCA-STREAM : de la recherche à l’action ». Il évoque son rapport à l’architecture, qu’il considère comme une contrainte à la création plastique, un défi, mais aussi une source d’inspiration et de réflexion qui nourit sa pratique.

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Art écoféministe : sur le concept d'héritage

Invitant à dépasser l’idée de progrès, l’universalisme et les logiques de séparation ou de domination du projet moderne, l’Anthropocène engendre une modification profonde du paradigme de l’art contemporain, notamment autour des pratiques écoféministes, qui pour Tara Londi, prennent source dans les avant-gardes féministes des années 1960-1970. La critique de l’exploitation capitaliste de la nature rejoint ainsi celle de l’oppression patriarcale des femmes dans les pratiques artistiques écoféministes, qui révèlent l’histoire non dite des femmes, des indigènes ou des animaux, au-delà du rationalisme du visuel et du langage, ranimant des visions animistes et holistiques archaïques.

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L’Intelligence inclusive

Nicolas Bourriaud

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Contemporain des mutations de son temps, l’artiste se découvre immergé au sein de la biosphère, dans un geste de rupture par rapport aux dualismes de la pensée occidentale. Ce geste relève, pour Nicolas Bourriaud, d’une « pensée inclusive ». Loin des représentations de l’être humain positionné au centre de son « environnement », comme une figure sur un fond, l’art inclusif exprime une prise de conscience de notre intrication avec l’ensemble des milieux vivants. Dépassant les « formules de l’assujettissement » générées par la pensée binaire et incarnées depuis Aristote par l’opposition entre matière et forme, actif et passif, nature et culture, les artistes contemporains coopèrent avec le vivant et composent des réseaux de relations.

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