Le chant du vivant

« Capturer le conflit entre les chants de la nature et le bruit urbain. »

  • Publié le 4 décembre 2023
  • Frédéric Jiguet
  • 22 minutes

Frédéric Jiguet est ornithologue, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Il pilote notamment le programme STOC : Suivi Temporel des Oiseaux Communs, qui vise à comprendre les impacts des changements globaux et les conséquences des activités humaines sur les oiseaux. Nous l’avons rencontré in situ, captant à cette occasion le conflit qui se joue entre les chants de la nature et le vacarme urbain.

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Designer les ambiances sonores

Nadine Schütz est architecte sonore. Elle donne une nouvelle dimension aux paysages urbains grâce à des installations sonores et un travail sur les ambiances acoustiques. Par-là, elle souligne le rôle du son dans la relation sensible de l’homme à son milieu et dans l’éveil de sa conscience environnementale.

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Design urbain : du vivant à la ville-métabolisme

DESIGN MARABOUT DESIGN URBAIN : DU VIVANT À LA VILLE-MÉTABOLISME Carte Blanche à Philippe Chiambaretta JEUDI 13 JUIN, CENTRE POMPIDOU Pour aborder la question du design urbain et du design d’expérience, l’architecte Philippe Chiambaretta, invité de cette carte blanche, réunira un corpus d’acteurs de la ville. Ensemble, ils présenteront une démarche de projet allant du bâtiment au quartier, de la matière aux relations et de l’individu au collectif. Devant l’urgence climatique, ne devons-nous pas privilégier une nouvelle approche plus humble et respectueuse ? Penser des bâtiments pouvant se fondre dans le milieu urbain, s’adapter à l’existant, en restant ouvert à de futurs usages possibles, pouvant accueillir différentes formes de vies ? Un bâtiment qui, tel un organe, participe au fonctionnement du système dans lequel il s’insère ? La ville, en tant que système complexe, mérite d’être appréhendée comme un tout dont les multiples couches sont en relations étroites. Le bâti, la nature, les infrastructures, les déplacements, l’enveloppe numérique… convoquent des savoirs spécifiques que l’architecte et l’urbaniste doivent pouvoir traverser et relier. Ainsi, en prenant le pouls de la ville, en cherchant à anticiper les comportements futurs, et en proposant des réponses suffisamment souples pour accueillir l’imprévu, le design urbain s’ouvre à de nouvelles alliances : entre vivants humains et non humains, entre organismes et artefacts, entre nature et technologie. Voici les termes de la réflexion que nous aimerions proposer dans un dialogue entre les intervenants et le public. Avec : Jean-Marc Bouillon, paysagiste, fondateur de l’agence Takahé conseil, président du fond de dotation Intelligence Nature Philippe Chiambaretta, architecte, fondateur de l’agence PCA-STREAM Michael Dandrieux, sociologue des imaginaires, co-fondateur de l’institut d’études Eranos et directeur éditorial des Cahiers européens de l’imaginaire Ramy Fischler, designer, fondateur de RF Studio Léa Mosconi, architecte, enseignante à l’Ecole d’architecture de Val de Seine Caroline Pandraud, directrice du pôle Design d’Expériences chez Fabernovel Design Marabout du 13/06/19 © Service de la parole du DDC/Centre Pompidou

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L’Architecture pour les vivants

Figure historique de l’architecture prospective, Yona Friedman décrit l’importance du modèle de communication incarné par l’organisme vivant, source d’inspiration d’une architecture pour les vivants plutôt que vivante elle-même. Il revient sur les évolutions technologiques dans le domaine de la communication, qui permettent de s’affranchir de l’impératif urbanistique classique de la proximité, mais aussi sur la libération de l’individu envers les réseaux, qui constituait encore un frein quand il imaginait dans les années 1950 le concept d’« architecture mobile ». La proximité urbaine a évolué au point de transformer l’Europe en continent urbain, les métropoles devenant une seule et même ville, matérialisant par le tgv, les batteries et les portable les utopies des années 1960. Friedman continue à défendre une « architecture mobile » adaptable par tous, ce qui ne nie pas le rôle de conseil de l’architecte. Il lutte également contre la densité urbaine, estimant qu’une dilution de la ville permettrait à la nature de s’y insérer – redonnant de l’autonomie alimentaire aux espaces urbains –, selon des spatialités à inventer par la population elle-même, dans la lignée de ses travaux pionniers sur l’auto-planification. Texte issu d’un entretien avec Philippe Chiambaretta et Gilles Coudert, dans l’appartement-atelier de Yona Friedman le 21 septembre 2017, avec l’aimable concours de la galerie Jérôme Poggi. 

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