Vers une intelligence artificielle organique

  • Publié le 7 octobre 2021
  • Bruno Maisonnier
  • 4 minutes

Les IA ne sont actuellement pas douées de véritable intelligence, bien qu’elles possèdent une très grande puissance de mémoire et de calcul. Bruno Maisonnier, célèbre figure de la robotique française, s’est donc lancé le défi de développer une IA sur le modèle du cerveau, qu’il rêve de mettre au service de l’humain pour nous aider à comprendre le monde (de plus en plus complexe) dans lequel nous vivons. Une innovation que l’on espère pour le meilleur !

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L’Intelligence inclusive

Nicolas Bourriaud

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L’Intelligence inclusive

Contemporain des mutations de son temps, l’artiste se découvre immergé au sein de la biosphère, dans un geste de rupture par rapport aux dualismes de la pensée occidentale. Ce geste relève, pour Nicolas Bourriaud, d’une « pensée inclusive ». Loin des représentations de l’être humain positionné au centre de son « environnement », comme une figure sur un fond, l’art inclusif exprime une prise de conscience de notre intrication avec l’ensemble des milieux vivants. Dépassant les « formules de l’assujettissement » générées par la pensée binaire et incarnées depuis Aristote par l’opposition entre matière et forme, actif et passif, nature et culture, les artistes contemporains coopèrent avec le vivant et composent des réseaux de relations.

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« Le nuage est le modèle de la pensée météore. »

La pensée météore

Anouchka Vasak

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Anouchka Vasak est maîtresse de conférences en littérature française. À la rencontre de l’histoire et des sciences du climat, elle développe une méthode de pensée, mouvante à la manière d’un nuage, qu’elle appelle pensée météore. Son livre 1797, pour une histoire météore, en est le discours de la méthode.

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De l’IA faible à l’intelligence artificielle « organique »

L’intelligence artificielle a pris une place centrale dans les discours prospectifs sur la ville, mais Bruno Maisonnier distingue une IA « faible », qui relève moins de l’intelligence que de la puissance de calcul, douée pour certains diagnostics mais inapte face à l’imprévisible, et une IA « organique », développée sur le modèle du cerveau et des insectes sociaux, capable de réaliser des tâches d’une grande complexité avec peu de données et d’énergie, douée d’auto-apprentissage et capable d’argumenter. Malgré les risques inhérents à la mise en place de toute nouvelle technologie avant l’encadrement de son usage, cette forme d’intelligence artificielle représenterait un progrès fondamental pour nos sociétés, notamment en optimisant l’efficience de l’ingénierie génétique.

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