Talleyrand

Du bureau générique au logement unique

Au cœur du 7e arrondissement de Paris, PCA-STREAM transforme un immeuble de bureau terne et sans identité en hôtel particulier d’exception. L’ensemble existant est restructuré de l’intérieur pour apporter de la lumière naturelle, dans un esprit minimaliste, tandis que les façades gagnent une identité contemporaine par une géométrisation des volumes.

Pour opérer la mutation de l'existant en hôtel particulier, PCA-STREAM privilégie l’ouverture des volumes, la lumière naturelle et les transparences, à rebours du cloisonnement des bureaux d’origine.

L’ensemble est réorganisé en profondeur et percé de deux vides, poumons lumineux qui articulent les différents espaces.

Talleyrand

Du bureau générique au logement unique

Au cœur du 7e arrondissement de Paris, PCA-STREAM transforme un immeuble de bureau terne et sans identité en hôtel particulier d’exception. L’ensemble existant est restructuré de l’intérieur pour apporter de la lumière naturelle, dans un esprit minimaliste, tandis que les façades gagnent une identité contemporaine par une géométrisation des volumes.

Pour opérer la mutation de l'existant en hôtel particulier, PCA-STREAM privilégie l’ouverture des volumes, la lumière naturelle et les transparences, à rebours du cloisonnement des bureaux d’origine.

L’ensemble est réorganisé en profondeur et percé de deux vides, poumons lumineux qui articulent les différents espaces.

Mutation urbaine

Propriété du Ministère de la Défense, le 6 de la rue Talleyrand est vendu en 2009 à un particulier. Cet immeuble de bureau de trois étages, datant de la fin des années 1950, est étroit et sans identité, plutôt austère, mais bénéficie d’un emplacement prestigieux dans le 7e arrondissement de Paris, à proximité immédiate de l’esplanade des Invalides. Son nouveau propriétaire confie à PCA-STREAM la mission de le transformer en hôtel particulier. C’est pour l’agence l’occasion de proposer un exemple de mutation d’espaces tertiaires en logement, sujet devenu capital pour l’animation et la densification urbaine de Paris. Le bâtiment est réinscrit dans son contexte par une écriture contemporaine et doté d’une surélévation exceptionnelle qui offre des vues panoramiques sur la ville.

Cœur lumineux

L’immeuble d’origine n’étant pas démolissable, l’enjeu était de tirer parti de l’existant pour opérer sa mutation en hôtel particulier. PCA-STREAM y privilégie l’ouverture des volumes, la lumière naturelle et les transparences, à rebours du cloisonnement des bureaux d’origine. L’ensemble est réorganisé en profondeur et percé de deux vides, poumons lumineux qui articulent les différents espaces. Le rez-de-chaussée conserve un local de bureau, les deux premiers niveaux sont aménagés en chambres, donnant sur la rue Talleyrand, tandis que les deux derniers étages accueillent les espaces de vie. Le vide central, en double hauteur, conduit la lumière de part et d’autre du bâtiment et permet de créer des jeux de niveaux et des vues intérieures. Le second vide, qui se prolonge jusqu’à la verrière de la surélévation, permet aux étages supérieurs de fonctionner comme un espace de réception unique, généreusement baigné de lumière naturelle. La salle à manger et le séjour s’ouvrent sur une terrasse extérieure et un balcon. Les garde-corps en verre favorisent les transparences, tandis que les embrasures en bois clair apportent des touches de chaleur. L’ensemble est baigné de blanc dans un esprit minimaliste.

Du standard à l’exceptionnel

Un hôtel particulier d’exception, naturellement à sa place dans ce quartier huppé, se substitue ainsi à l’austère bâtiment administratif tramé et cloisonné selon une typologie de bureaux symptomatique des années 1960. PCA-STREAM conserve le rythme initial de la façade – une grille relativement classique – tout en modifiant sa géométrie. Les fenêtres sont agrandies et leurs huisseries épurées sont placées au nu de la façade pour donner une identité contemporaine au bâtiment, qui se lit désormais comme un volume géométrique très sobre. La surélévation, accompagnée par la création de trois nouvelles baies, préserve un retrait au sud, de manière à ne pas renforcer le pignon aveugle vers la rue de Grenelle. Les retours du toit, dans la continuité de la façade, réinterprètent la volumétrie classique des toits parisiens et le style des verrières d’ateliers d’artiste. Ce dernier étage, traité comme un toit habité, offre des vues hors du commun sur Paris, notamment en direction du dôme des Invalides. Depuis la rue, l’ensemble propose une abstraction des codes et des ordonnancements classiques parisiens qui transcende cette mutation architecturale.

  • Client

    Privé

  • Programme

    Transformation d'un ancien immeuble de bureau en hôtel particulier

  • Localisation

    Paris 7e

  • Budget

    1,5 M€ HT

  • Statut

    Livré en 2015