Transvaal

De l’atelier parisien au loft mixte

Mené en 2000, ce projet est la réalisation inaugurale de l’agence PCA-STREAM et a hébergé ses premiers bureaux. Il repose sur la transformation d’une ancienne usine à Belleville, Paris 20e, en loft mixte d’habitation et de travail. La structure en bois existante est préservée et l’espace évidé, en profitant de la profondeur initiale du lieu pour articuler différentes séquences de vie autour d’un nouveau patio qui apporte de la lumière et offre un jardin intérieur.

Le choix des matières – bois, inox, peinture blanche – ajoute de la chaleur et de la lumière à ce volume d’exception recomposé dans un esprit loft industriel, répondant à une nouvelle sensibilité esthétique, née de la mutation et du réemploi.

Clin d’œil à l’activité historique du lieu, les couronnes d’entraînement des machines, fixées sur les poutres du plafond, ont été conservées.

Transvaal

De l’atelier parisien au loft mixte

Mené en 2000, ce projet est la réalisation inaugurale de l’agence PCA-STREAM et a hébergé ses premiers bureaux. Il repose sur la transformation d’une ancienne usine à Belleville, Paris 20e, en loft mixte d’habitation et de travail. La structure en bois existante est préservée et l’espace évidé, en profitant de la profondeur initiale du lieu pour articuler différentes séquences de vie autour d’un nouveau patio qui apporte de la lumière et offre un jardin intérieur.

Le choix des matières – bois, inox, peinture blanche – ajoute de la chaleur et de la lumière à ce volume d’exception recomposé dans un esprit loft industriel, répondant à une nouvelle sensibilité esthétique, née de la mutation et du réemploi.

Clin d’œil à l’activité historique du lieu, les couronnes d’entraînement des machines, fixées sur les poutres du plafond, ont été conservées.

D’une rue à l’autre

Abritant dans les années 1920 une usine d’emboutissage de fer-blanc, ce grand local de 400 m2 sur les hauteurs de Belleville avait ensuite mué en atelier de lithographie et galerie d’art. PCA-STREAM prend le parti de transformer l’ancien atelier en respectant son origine et son esprit pour l’adapter à de nouvelles fonctions de logement et de bureau. Au cœur du 20e arrondissement de Paris, il prend racine dans un quartier populaire dont il conserve les traces du passé industriel et artisanal. Clin d’œil à l’activité historique du lieu, les couronnes d’entraînement des machines, fixées sur les poutres du plafond, ont été conservées. Le loft s’étirant d’une rue à l’autre, avec une seule fenêtre en façade, le défi était de jouer sur cette longueur en travaillant l’apport en lumière naturelle au cœur de l’espace. La transparence est ainsi privilégiée, de façon à permettre au regard de traverser le bâtiment. L’agence a également choisi de préserver la remarquable structure en chêne et d’y répondre par des aménagements intérieurs lui faisant écho : bibliothèques, planchers ou persiennes.

Articuler des séquences de vie

L’espace d’origine étant réparti en trois chais. PCA-STREAM les retravaille en séquences successives avec des cloisonnements conçus pour ne rien perdre de la perspective traversante. Un patio est implanté au cœur du projet pour apporter de la luminosité et articuler les espaces. Le premier accueille les pièces à vivre, celui du centre est redivisé en espaces intimes de chambres, tandis que le dernier est réservé aux activités professionnelles. La lumière entre généreusement via la verrière en toiture, complétée par la création d’impostes, de nouvelles fenêtres et d’une surélévation partielle. Des ouvertures sont ménagées sur le jardin japonais qui agrémente le patio. S’inspirant de l’architecture traditionnelle nippone, la succession des baies coulissantes vitrées, occultables par des stores en bois, permet d’alterner profondeur de l’espace et intimité. Le choix des matières – bois, inox, peinture blanche – ajoute de la chaleur et de la lumière à ce volume d’exception recomposé dans un esprit loft industriel.

L’esprit loft

Ce projet témoigne de l’engagement ancien et continu de l’agence pour une architecture de la transformation. Il incarne tout à la fois une philosophie, une pratique et une esthétique. L’ « esprit loft » y répond à de nouvelles porosités entre temps de vie et de travail, dans des espaces ouverts, mais aussi à une nouvelle sensibilité esthétique, née de la mutation et du réemploi. Les « défauts » de l’espace transformé y sont acceptés et valorisés comme les traces du passé d’un lieu ; cette dimension palimpseste témoigne aujourd’hui d’une vision durable de la ville se refaisant sur elle-même.